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L’OEIL DE L’EXPERT – Samir Moussous, Responsable Executive Search

 

Peux-tu nous raconter comment tu es arrivé au recrutement ?

Initialement, je voulais devenir journaliste sportif : j’étais passionné de sport, curieux de découvrir des sujets divers et j’ai toujours aimé rencontrer de nouvelles personnes. Je me suis orienté vers une formation universitaire – très théorique – en histoire économique contemporaine avant de bifurquer vers l’IAE de Paris. C’est comme cela que j’ai découvert de manière plus concrète le monde de l’entreprise. J’ai choisi des stages en ressources humaines, qui faisaient la part belle au recrutement. Sur un marché de l’emploi tendu, il était déjà nécessaire d’aller chercher et d’approcher les candidats.

 

Tu as rejoint MacAnders en tant que chargé de recherche en 2014.
En quoi consiste ce métier au sein d’un cabinet de recrutement par approche directe ?

Je travaille en binôme avec les consultants MacAnders. Dès qu’ils m’ont transmis la définition du profil recherché, je suis l’initiateur des échanges avec chaque candidat.

J’aime trouver comment raconter à chacun d’entre eux l’histoire du poste et la culture de l’entreprise : c’est ainsi qu’il devient possible de capter l’attention de personnes fréquemment sollicitées.

 

Qu’est-ce qui t’a plu dans ce rôle ?

Sa richesse… du fait de sa complexité !

Mener des missions de recrutement demande savoir mettre en relation des demandes spécifiques de clients (savant mélange de compétences techniques et de capacité à s’inscrire dans l’organisation de l’entreprise) et des attentes de candidats exigeants (qui ne quitteront leur poste et leur employeur que pour une proposition qui fasse suffisamment sens à leurs yeux).

Pour chaque recrutement, c’est un défi sans cesse renouvelé que de réussir à créer cette adéquation.

 

En dix années d’expérience dans le métier, qu’as-tu vu évoluer ?

Avec l’émergence des réseaux sociaux, le recrutement s’est digitalisé. Les nouveaux outils permettent de gagner du temps dans les phases d’identification amont des candidats et de réaliser un ciblage pointu des entreprises-cibles.

Pour autant, rien ne s’est automatisé : en approche directe, le fond du métier consiste toujours à nouer, de vive voix, en entretien, une relation personnalisée avec chacune et chacun. Ce premier contact est crucial. Il a le pouvoir d’orienter toute la suite du process de recrutement.

C’est également lors de ce premier contact qu’une relation de confiance peut commencer (que le candidat soit ou non intéressant / intéressé par la première opportunité que nous lui proposons). Une fois que nous nous sommes présentés réciproquement, nous sommes à même de nous rappeler et de mailler ainsi un véritable réseau de connaissances qui se renforce au fil du temps.